L’automne a été bien rempli pour chacun de nous. Il est plus important que jamais d’être pertinent et efficace dans nos interventions auprès des enfants. La poursuite de votre DPC peut vous aider à y parvenir.
Les 15 et 16 novembre derniers, dans le cadre des JFI, plusieurs séances vous ont été offertes, dont une journée entière sur le trouble du spectre de l’autisme. L’activité a été enrichissante et très appréciée. Nous tenons à remercier les participants et les conférenciers qui ont fait de cet évènement un franc succès !
La planification du congrès de l’APQ, qui se tiendra dans un format hybride soit en présentiel à l’Hôtel Château Laurier à Québec et en mode virtuel les 1er et 2 mai 2025, va bon train. Nous avons sélectionné les thématiques en tenant compte de vos suggestions et des besoins exprimés dans le questionnaire annuel d’identification des besoins de formation que vous avez rempli. Vous pouvez dès maintenant consulter le programme sur le site Internet de l’APQ en suivant ce lien : . Fidèles à notre habitude, vous pourrez bénéficier d’une activité d’évaluation de la pratique (section 3) dans le cadre d’un mini-symposium portant cette fois sur la gynécologie pédiatrique. Persuadés que l’activité répondra à vos attentes, nous vous encourageons à participer en grand nombre.
Retrouvez notre nouveau questionnaire thématique ayant pour titre « XXX » disponible sur la plateforme Méduse. Vous pourrez y accéder en passant par le site web de la FMSQ (https://www.fmsq.org/fr/). Connectez-vous à Méduse et tapez le mot clé « XXX » dans la barre de recherche pour le trouver. Une fois l’activité terminée, vous pourrez consigner 30 minutes d’activité d’évaluation de la pratique reconnue (section 3).
Dernièrement, nous vous avons présenté deux webinaires portant sur une mise à jour au sujet de la coqueluche puis du mycoplasme en pédiatrie. Nous espérons qu’ils vous ont permis d’y voir plus clair au sujet de ces infections répandues. Vous retrouverez ces deux webinaires sur la plateforme Méduse en tapant les mots clés suivants « coqueluche » et « XXX ».
Voici les 2 formations que nous vous proposons cette fois-ci !
Connaissez vous le continuum de coup de chaleur compensé et décompensé ? Saviez vous que le salbutamol HFA en aérosol doseur génère autant de gaz à effet de serre qu’un trajet de 300 km en voiture ? Visionnez « Changements climatiques et santé » : vignettes cliniques, JFI 2022, Dr Eric Notebaert, spécialiste en médecine d'urgence, Association québécoise des médecins pour l'environnement, 30 minutes, Section 2 - Catégorie C.
Toujours dans le cadre des JFI 2022, nous vous recommandons une présentation de M. Ahmed Jérôme Romain, kinésiologue, professeur à l’Université de Montréal et chercheur; « Habitudes de vie et obésité ». Afin d’augmenter le niveau d’activité de notre clientèle de façon progressive, nous pouvons les encourager à commencer par des « bris de sédentarité ». 30 minutes, Section 2 - Catégorie C.
Nous vous rappelons qu'il est de votre responsabilité de remplir les exigences en lien avec le règlement du Collège des médecins du Québec concernant votre développement professionnel continu et qu'il vous revient de déclarer vos heures de formation sur la plateforme du Collège à laquelle vous pourra accéder par l'inspiration de son site Internet (https://www.cmq.org/fr) dans la section « Accès M.D. ». Vous avez jusqu'au 31 décembre 2024 pour compléter vos heures de formation requises pour l'année 2024. Au plus tard, le 31 mars 2025, tous les médecins inscrits au collège à titre de membre actif doivent fournir une déclaration de leur participation à des les activités de formation se poursuivent. Cette déclaration doit faire état des activités de formation continue auquel le médecin a participé au cours de l'année civile précédente, entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024. S'il vous manque des heures de formation, versez-vous un bon café ou une coupe de vin et ouvrez votre ordinateur : la plateforme Méduse regorge de petits trésors en DPC!
En espérant que l’hiver soit plus clément grâce au Nirsevimab, nous espérons vous retrouver au printemps à l’occasion du congrès 2025 à Québec. D’ici là, prenez soin de vous et des vôtres afin d’être en mesure de passer à travers l’hiver qui s’annonce rigoureuse.
En conclusion, je tiens à remercier sincèrement la Docteure Karol Samman, membre au sein du comité de DPC, pour son engagement, son travail et sa disponibilité. La Dre Samman entreprendra de nouveaux projets dans lesquels nous lui souhaitons tout le succès possible.
Marie-Hélène Lemoine et le comité de DPC-APQ
{{division}}
La mission du comité de DPC de l’APQ est d’aider le pédiatre du Québec à maintenir et à améliorer sa compétence dans le champ d’expertise qui lui est propre afin d’offrir à la population québécoise les plus hauts standards en matière de qualité en ce qui a trait à la pratique de la pédiatrie.
L’objectif principal du DPC de l’APQ est d’offrir à ses membres les plus hauts standards en matière de développement professionnel continu tout en suscitant au maximum leur intérêt pour le maintien de leur compétence. Retrouvez l’énoncé de mission complet ainsi que tous les objectifs du comité de DPC sur le site Internet de l’APQ au www.pediatres.ca.
{{division}}
Comme deux pédiatres infectiologues valent mieux qu’un, c’est maintenant une dyade qui coécrira la chronique sur les activités du Comité d’immunisation du Québec! Pour célébrer l’arrivée de la saison hivernale, la présente édition fait le point sur les vaccins contre les infections respiratoires et leurs complications.
Après la rougeole, l’année 2024 aura été marquée par le grand retour d’une autre infection évitable par la vaccination au Québec et dans plusieurs pays du monde : la coqueluche. Si l’accessibilité augmentée au test PCR pour la détection de Bordetella pertussis au cours des dernières années1 contribue certainement à l’augmentation du nombre de diagnostics confirmés, l’épidémie qui a cours depuis le printemps sur le territoire québécois n’en demeure pas moins d’une ampleur exceptionnelle2.
Rappelons que le calendrier régulier de vaccination inclut présentement une primo-vaccination DCaT à 2 + 1 doses (2 mois, 4 mois et 12 mois), suivi d’une dose de rappel à l’entrée scolaire (4-5 ans). À l’adolescence (3e secondaire), le dcaT ou le dT peuvent être administrés selon la disponibilité des produits. La durée de l’efficacité de la dose de rappel étant courte et le vaccin acellulaire n’étant pas efficace pour réduire la colonisation nasopharyngée à B. pertussis (et donc la transmission de la coqueluche), le CIQ ne recommande pas une administration préférentielle du dcaT plutôt que du dT à l’adolescence3.
Un fait notable (et réjouissant!) est que les enfants de moins de 12 mois, soit le groupe d’âge le plus à risque de complications, ont été relativement épargnés par l’éclosion actuelle (figure 1). En effet, malgré une transmission soutenue dans la communauté, une plus faible proportion de cas de coqueluche a été identifiée chez les nouveau-nés et les nourrissons que lors des éclosions précédentes4. De plus, le nombre d’hospitalisations dans ce groupe d’âge a été moindre qu’attendu considérant l’ampleur de l’épidémie2.
Figure 1 : Taux d’incidence cumulée de coqueluche selon le groupe d’âge.
Ensemble du Québec, cumul après 39 semaines CDC (semaine se terminant au 28 septembre 2024), année 2024 (taux exprimé pour 100 000 personnes).
Ce constat renforce l’importance de la dose de rappel de dcaT entre 26 et 32 semaines de gestation à chaque grossesse, qui permet la protection du nourrisson par le transfert transplacentaire d’anticorps durant le troisième trimestre. Cette mesure a une efficacité d’environ 90 % à prévenir les cas confirmés de coqueluche dans les trois premiers mois de vie5. Ayant augmenté progressivement depuis l’intégration de ce rappel au calendrier régulier en 2018, la couverture vaccinale en grossesse atteint maintenant entre 70 et 75 %4. Par ailleurs, la primo-vaccination à 2 et 4 mois est également cruciale pour la protection des nourrissons. Soulignons que la couverture pour le DCaT-VPI à 15 mois atteignait 92,2 % en 2021, ce qui représente une diminution par rapport à 2019 où ce pourcentage était de 96,4 %6.
Si des efforts pour augmenter ces taux de couverture demeurent essentiels, la diminution des cas chez les bébés peut certainement être considérée comme une victoire pour le programme de vaccination québécois contre la coqueluche, dont l’objectif principal est la réduction des infections sévères chez les nourrissons.
Dans la chronique de mars 2024, il était question des recommandations du CIQ concernant le choix du vaccin conjugué à inclure au calendrier régulier de vaccination pour la prévention des infections invasives à pneumocoque dans la population pédiatrique. Deux vaccins récemment approuvés, le VPC-15 et VPC-20 permettent de couvrir davantage de sérotypes de S. pneumoniae que les vaccins actuellement administrés. Lors de la rédaction de l’avis, les deux nouveaux vaccins étaient considérés comme des choix acceptables par le CIQ pour remplacer le VPC-10 (Synflorix®, GSK) et le VPC-13 (Prevnar 13®, Pfizer) au sein du calendrier régulier7.
À la suite de l’attribution du contrat provincial d’approvisionnement, c’est finalement le VPC-15 (Vaxneuvance®, Merck) qui, depuis octobre 2024, est administré aux enfants à faible risque d’infection invasive à pneumocoque à raison de 3 doses à 2, 4 et 12 mois. Une dose additionnelle de VPC-15 doit être administrée à 6 mois chez les prématurés de moins de 32 semaines ou ayant un faible poids à la naissance (< 1500g), chez les nourrissons vivant dans les communautés autochtones du Nunavik et des Terres-cries-de-la-Baie-James, et chez les nourrissons présentant une condition les mettant à risque élevé d’infection invasive à pneumocoque (tableau 1). À noter que les nourrissons à risque très élevé d’infection invasive à pneumocoque (tableau 1) doivent recevoir 4 doses de VPC-20 à 2, 4, 6 mois et 12 mois. Les enfants à risque très élevé doivent d’ailleurs recevoir au moins une dose de VPC-20 si leur vaccination a été complétée avec un autre vaccin pneumococcique conjugué. Nous vous invitons à consulter le protocole d’immunisation du Québec (PIQ) pour le nombre de doses à administrer selon l’âge à l’initiation de la vaccination (ou au diagnostic d’une condition mettant à risque élevé ou très élevé d’infection invasive à pneumocoque).
Tableau 1 : Liste des groupes à risque élevé et à risque très élevé d’infection invasive à pneumocoque
Ce changement marque également le retrait du vaccin polysaccharidique contre le pneumocoque (VPP-23) du programme public de vaccination en pédiatrie. Le passage au VPC-20 pour les enfants à risque très élevé permettra en effet de protéger ceux-ci de façon plus robuste contre la grande majorité des sérotypes qui sont inclus dans le vaccin polysaccharidique, dont l’efficacité à prévenir les infections invasives à pneumocoque est bien inférieure.
La vaccination contre le pneumocoque étant en constante évolution, le CIQ évalue présentement l’intégration d’un nouveau vaccin, le VPC-21 (Capvaxive®, Merck), au programme public de vaccination chez les adultes. Ce vaccin permet de couvrir des sérotypes différents du VPC-15 et du VPC-20 et est en quelque sorte complémentaire à ces deux derniers. Si ce vaccin n’est pas encore approuvé chez les enfants, il demeure possible que l’introduction de ce nouveau produit ait un impact éventuel sur les recommandations pédiatriques. À suivre!
La saison des virus respiratoires est maintenant bien amorcée, mais il est encore temps pour vos patients des groupes ciblés par le programme public d’aller chercher les immunisations requises contre la COVID-19, l’influenza et le VRS.
Le virus de la COVID-19 circule maintenant de façon endémique au Québec par vagues successives, mais ne suivant pas une saisonnalité bien définie pour le moment. Les vaccins ont par ailleurs dû être ajustés périodiquement vu l’émergence de nouveaux variants du virus afin de conserver leur efficacité contre les complications graves de la COVID-19. De nouvelles formulations des vaccins Cominarty® (Pfizer) et Spikevax® (Moderna), efficaces contre le variant Omicron KP.2 ont été approuvées récemment par Santé Canada. Pour l’automne 2024, le vaccin contre la COVID-19 est toujours disponible gratuitement pour toute personne âgée de 6 mois et plus qui désire réduire son risque de contracter le virus. Toutefois, la vaccination est particulièrement recommandée pour certains groupes à risque de complications graves. En pédiatrie, il s’agit des enfants de 6 mois ou plus immunodéprimés, dialysés ou vivant avec une maladie chronique.
Quant à l’influenza, aucun changement pour la saison 2024-2025 au niveau des groupes pour lesquels la vaccination est recommandée. En pédiatrie, il s’agit des enfants de plus de 6 mois présentant certaines maladies chroniques ou une immunosuppression, étant sous traitement prolongé à l’acide acétylsalicylique (AAS) ou vivant sous le même toit qu’une personne à risque élevé de complications de la grippe (ce qui inclut les enfants de moins de 6 mois qui, bien qu’ils ne puissent pas recevoir le vaccin, sont considérés à risque élevé). Bien que ces groupes soient prioritaires, le vaccin injectable contre l’influenza demeure gratuit pour toute personne qui en fait la demande. Par ailleurs, il est à noter que le vaccin vivant atténué intranasal (FluMistTM, AstraZeneca) est disponible en 2024-2025 pour les enfants de 2 ans et plus (contrindiqué chez les enfants avec asthme grave ou ayant consulté pour respiration sifflante dans les 7 jours précédents, prenant de l’AAS ou étant immunosupprimés). La formulation intranasale n’est cependant gratuite que pour les groupes prioritaires énumérés ci-haut.
Par ailleurs, la première saison d’administration du nirsévimab (BeyfortusTM, Sanofi Pasteur – AstraZeneca), un anticorps monoclonal pour la prévention des infections graves par le VRS, a débuté en octobre et va bon train! La chronique de septembre ayant détaillé les critères d’admissibilité, nous ne les répéterons pas ici, mais nous vous encourageons à vérifier l’éligibilité de vos patients dans le PIQ. Les nourrissons éligibles qui n’ont pas reçu le nirsévimab à la naissance peuvent prendre rendez-vous sur CliqSanté pour le recevoir en pharmacie ou en point de service local. À noter que le nirsévimab n’est pas disponible sur le marché privé pour les nourrissons qui ne répondent pas aux critères d’admissibilité.
RÉFÉRENCES
1. Tchekanda E, Bélanger S. Modalités et trajectoire diagnostiques de la coqueluche. Québec : Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS); 2021:48.
2. Markowski F, Laverdière É, Cormiers AD. Coqueluche : mise à jour sur la recrudescence des cas au Québec. Bulletin Flash Vigie, vol 18 no 7; Gouvernement du Québec; Octobre 2024.
3. Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ). Stratégie optimale de vaccination contre la coqueluche au Québec. Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ); 2018 :88.
4. Brousseau N. Quoi comprendre de la recrudescence de coqueluche au Québec en 2024? : Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ); juillet 2024.
5. Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ). Avis sur la pertinence de mettre en place la vaccination contre la coqueluche chez toutes les femmes enceintes au Québec. Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ); 2016:65.
6. Kiely M, Audet D, Ouakki M, et al. Étude sur la couverture vaccinale des enfants québécois âgés de 1 an et 2 ans en 2021. Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ); 2023:10.
7. Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ). Avis sur le choix d’un vaccin pneumococcique conjugué pour l’immunisation des enfants au Québec. Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ); novembre 2023.
8. Ministère de la santé et des services sociaux du Québec. Protocole d’immunisation du Québec : Tableau synthèse des vaccins contre le pneumocoque. 2024; https://msss.gouv.qc.ca/professionnels/vaccination/piq-vaccins/tableau-synthese-pour-l-utilisation-des-vaccins-contre-le-pneumocoque/#liste-des-autres-conditions. Consulté le 11 novembre 2024.
Bonjour, bonsoir,
L'équipe de recherche du projet RHCforFGC - Gender Net Plus vous invite à remplir un sondage en ligne (environ 15-20 minutes).
L'objectif est de sensibiliser et de contribuer aux connaissances de médecins, d’infirmières/infirmiers et de sages-femmes quant aux enjeux liés à la prévention des mutilations génitales féminines/excision (MGF/E) ainsi qu'à une offre de soins de santé de qualité pour des femmes, des adolescentes et filles vivant avec les MGF/E au Canada.
Le projet RHCforFGC - Gender Net Plus est l'un des 13 membres du consortia Gender-Net Plus financés par la Commission européenne et les Instituts de recherche en santé du Canada. En plus de provinces canadiennes, le projet RHCforFGC - Gender Net Plus inclut des équipes basées en Belgique, en France, en Espagne, en Suède et en Suisse.
Si vous connaissez un médecin, une infirmière / un infirmier (en clinique ou de pratique avancée), une sage-femme pour qui la participation à ce sondage serait d’intérêt, n'hésitez pas à leur transmettre ce message ou nos coordonnées.
Le consentement éthique a été obtenu par le Comité d'Éthique de la Recherche en Sciences et Santé (CERSES) de l'Université de Montréal (#2022-1585). Respectant les normes du CERSES, les réponses seront téléchargées sur le site du projet sur la plateforme LimeSurvey de l'Université de Montréal.
Une liste de ressources et de références apparaîtra lors de la soumission de vos réponses.
Nous vous remercions, par avance, de bien vouloir remplir ce sondage anonyme par le biais du lien ci-après : https://ls.sondages.umontreal.ca/345695
Merci de transmettre vos réponses d'ici le vendredi 17 janvier 2025, au plus tard.
Pour toute question, veuillez contacter :
Romy Labranche: romy.labranche@umontreal.ca
et/ou Dr Bilkis Vissandjée: bilkis.vissandjee@umontreal.ca
Merci pour votre précieuse participation
Good morning/afternoon/evening,
The research team of the RHCforFGC - Gender Net Plus project invites you to complete an online survey (about 15-20 minutes).
The aim is to enhance the awareness of physicians, nurses, and midwives, and add to their knowledge of challenges associated with the prevention of FGM/C as well as the provision of quality health care for women, adolescents, and girls living with FGM/C in Canada.
RHCforFGC - Gender Net Plus project is one of 13 Gender-Net Plus consortia members funded by the European Commission and the Canadian Institutes of Health Research. In addition to provinces in Canada, the RHCforFGC - Gender Net Plus project includes teams based in Belgium, France, Spain, Sweden and Switzerland.
If you know a physician, a nurse practitioner, a nurse clinician or a midwife who might be interested in taking this survey, please feel free to forward this message or provide them with our contact information.
Ethical consent was obtained by the Université de Montréal - Ethics Committee (# 2022-1585). Accordingly, the answers will be uploaded to the project site on the LimeSurvey platform at the Université de Montréal.
A list of resources and references will appear upon submission of your answers.
We thank you for completing this anonymous survey by using this link: https://ls.sondages.umontreal.ca/345695
Please submit by Friday, January 17th 2025, at the latest.
For any questions, please contact :
Romy Labranche: romy.labranche@umontreal.ca
and/or Dr Bilkis Vissandjée: bilkis.vissandjee@umontreal.ca
Thank you for your valuable participation.
Chères collègues,
Chers collègues,
Ce Mot de la présidence est assurément le plus important que j’ai eu à vous écrire jusqu’à présent. Vous savez sans aucun doute que les prochains mois seront déterminants pour notre profession, et ce à plus d’un égard. La transition vers Santé Québec s’annonce laborieuse et nous aurons tous à faire preuve de leadership et d’implication dans nos milieux respectifs si l’on souhaite que les nouvelles orientations tiennent compte de nos patients, des ressources qui leur seront dédiées et de la place de la médecine pédiatrique dans l’univers complexe de la médecine spécialisée, face aux demandes croissantes d’une population vieillissante.
Par ailleurs, nos conditions de pratique et de rémunération seront directement influencées par l’aboutissement de 2 gros dossiers : (1) la renégociation de l’Accord-cadre entre le gouvernement et la FMSQ et (2) le chantier de la valeur relative des actes (VRA), amorcé par la FMSQ il y a plusieurs années, dont l’aboutissement est prévu au cours des prochains mois. En guise de rappel, la VRA a pour objectif d’assurer une harmonisation des tarifs pour que des actes d’une complexité similaire soient rémunérés de façon similaire parmi tous les médecins spécialistes. Soulignons également que pour la dernière année comptabilisée (2022-2023), le revenu moyen brut annuel de la spécialité la mieux rémunérée était 2,9 fois supérieur au revenu moyen brut annuel de la spécialité la moins rémunérée. En termes simples, résumons que certaines spécialités gagnent en 10 ans ce que d’autres gagnent en presque 30 ans. Sur 35 associations, les pédiatres se situent au 30e rang, nettement sous le revenu moyen de tous les médecins spécialistes.
Après 6 décennies au sein de la FMSQ, notre plus grand défi est encore de nous assurer que la réalité distincte de notre pratique et de nos patients et la complexité unique de notre travail sont reconnues, comprises et bien défendues dans le monde « adulte » dans lequel nous naviguons. La tâche n’est pas simple, et le mandat que vous nous avez unanimement confié lors de l’assemblée générale annuelle du 27 avril 2023, dans le but de défendre vos intérêts et de corriger les écarts injustifiés de rémunération, continue d’être une priorité pour nous.
Afin d’accéder aux outils nécessaires à ce mandat, nous avons absolument besoin de votre aide. Comme précisé dans l’Info APQ du 30 août dernier, vous serez sollicités au cours des prochains jours et des prochaines semaines pour 2 enquêtes.
La première concerne les pédiatres en cabinet, pour qui les coûts de fonctionnement ont explosé dans les dernières années, et dont la patientèle est toujours plus lourde et plus complexe. À la lecture des résultats du sondage maison portant sur le sujet auquel plus d’une centaine d’entre vous a répondu au début de l’été, nous constatons en effet une évolution importante de la proportion de ces frais par rapport au revenu des pédiatres. Nous devons ainsi passer à l’étape suivante afin d’étoffer l’argumentaire. Pour ce faire, nous avons mandaté la firme AppEco, spécialisée en la matière, pour faire une enquête économique, complètement confidentielle, qui quantifiera avec précision les coûts que les pédiatres doivent assumer à même leur revenu pour offrir aux enfants des services publics de qualité en cabinet. Cette firme a déjà effectué le travail pour d’autres associations de médecins spécialistes, et l’obtention rapide de ces données sera extrêmement importante si nous souhaitons défendre le soutien adéquat au fonctionnement des cabinets. Nous comptons sur vous pour nous aider à vous représenter!
La seconde enquête sera effectuée par la firme Léger, sur 4 semaines, et vise à quantifier tout le travail invisible, non rémunéré, que vous effectuez hebdomadairement. Nous savons que de nombreuses heures, voire des journées entières, sont souvent dédiées à du travail essentiel aux soins de vos patients, et que ce travail n’est associé à aucun acte. Tant que ce travail ne sera pas répertorié, non seulement vous ne serez pas rémunérés pour l’effectuer, mais sur papier, aux yeux de nos interlocuteurs, vous ne travaillez pas pendant ces heures. Il est temps que le fardeau de ce travail invisible soit pleinement reconnu, mais là encore, votre participation est indispensable. Nous savons que ce peut être fastidieux de tout noter, mais nous ne pourrons pas bien vous défendre sans ces informations précieuses. NOUS COMPTONS SUR CHACUN D’ENTRE VOUS!
Finalement, sur une note plus positive, je vous invite à lire la chronique de la Dre Du Pont-Thibodeau, qui partagera des nouveautés en facturation avec vous. En plus du signalement à la DPJ et des codes liés à Agir tôt obtenus dans la dernière année, la prochaine modification à la RAMQ implique des gains que nous avons réussi à obtenir pour votre facturation. Vous serez avisés au cours des prochaines semaines de la date prévue d’entrée en vigueur de ces nouveautés.
Encore une fois merci pour votre implication, pour votre confiance. Vos questions, vos suggestions et vos commentaires continuent d’alimenter les réflexions et les décisions de votre conseil d’administration. Nous comptons sur vous pour poursuivre cet échange toujours très riche.
Au plaisir de vous lire!
Dear Colleagues,
This Word from the President is definitely the most important one I have had to write up to now. You are undoubtedly aware that the next few months will be decisive for our profession in many regards. The transition to Santé Québec will be laborious and we will all have to show leadership and involvement in our respective areas if we want the new directions to account for our patients, for the resources that will be dedicated to them and for the place of pediatric medicine within the complex universe of specialized medicine, as we face the increasing demands of an ageing population.
Moreover, our conditions of practice and our remuneration will be directly impacted by two crucial dossiers: (1) the renegotiation of the Framework Agreement between the government and the FMSQ and (2) the VRA initiative (relative value of acts), launched by the FMSQ several years ago, whose completion is expected within the next few months. As a reminder, the objective of the VRA is to ensure rates are harmonized so that acts of similar complexity are remunerated at the same level amongst all medical specialists. Please note also that for the last year for which we have accounts (2022-2023), the average gross annual revenue of the most highly-paid specialty was 2.9 times higher than that of the lowest-paid specialty. In simple terms, we can say that some specialties earn in 10 years what others earn in nearly 30 years. Out of 35 associations, pediatricians are ranked 30th, clearly under the average revenue of all medical specialists.
After six decades within the FMSQ, our biggest challenge is still to ensure that the distinct reality of our practice and our patients, as well as the unique complexity of our work, are recognized, understood and properly defended in the "adult" world in which we navigate. The task is not simple and the mandate that you unanimously entrusted us with during the annual general meeting on April 27, 2023, with the aim of defending your interests and correcting the unjustified differentials in remuneration, continues to be a priority for us.
In order to access the tools necessary for this mandate, we absolutely need your help. As detailed in the August 30th Info APQ, you will be asked to take part in two surveys in coming days and weeks.
The first concerns pediatricians practicing in office, for whom operating costs have exploded in recent years and whose patient load is heavier and more complex. When referring to the results of an in-house survey on the subject, to which more than one hundred of you responded at the beginning of the summer, we notice an important evolution in the proportion of these costs versus pediatrician revenues. We must thus undertake the next step in order to strengthen our arguments. To do so, we mandated the specialized company, AppEco, to undertake an economic survey, which will be completely confidential, to quantify exactly the costs that pediatricians must cover from their own revenues in order to provide children with high quality public services in their offices. This company previously provided this type of service to other associations of medical specialists and the rapid collection of this data will be extremely important if we wish to defend an adequate support for the operation of such offices. We depend on you to help us represent you!
The second survey will be done by Léger Marketing, over a period of four weeks, with the objective of quantifying all of the invisible work, non remunerated, that you perform every week. We know that many hours, or even full days, are often dedicated to the essential work needed to care for your patients and that this work is not associated to any act. As long as this work is not officially recognized, not only will you not be remunerated for it, but, on paper and in the eyes of our counterparts, you are not working during these hours. It is time for the burden of this invisible work to be fully recognized, but here again, your participation is indispensable. We know that it can be time-consuming to take note of everything, but we will not be able to effectively defend your interests without these valuable details. WE ARE COUNTING ON EACH ONE OF YOU!
Finally, on a more positive note, I invite you to read Dr. Du Pont-Thibodeau's column in which she shares some billing news with you. In addition to reports to the Youth Protection Directorate and to the codes associated with Agir tôt approved during this last year, the next modification at the RAMQ involves gains which we have succeeded in obtaining for your billing. You will be notified in the next few weeks about the implementation of these gains.
Once again, thank you for your involvement and for your confidence in us. Your questions, suggestions and comments continue to nourish your Board of Directors' thinking and decisions. We are counting on you to pursue this very enriching exchange.
I look forward to reading your contributions!
Bonjour à tous,
J’espère que vous profitez de cette fin de saison estivale! L’automne s’annonce chargé, donc profitons de ces derniers moments de chaleur pour refaire nos réserves d’énergie.
Voici quelques nouvelles en facturation :
La seconde moitié de la Modification 111 est entrée en vigueur le 25 juillet dernier. L’Infolettre 127 comporte beaucoup d’information, mais j’attire votre attention au point 3.1. Le libellé se lit comme suit : « Un signalement à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) peut être effectué par tout médecin spécialiste, peu importe sa spécialité. De plus, les services liés à un signalement (codes de facturation 98020 et 98021) sont payables en plus de toute autre rémunération. ». Le 98021 est facturable en cabinet privé tandis que le 98020 est payé 60 % en rémunération mixte. Comme annoncé en octobre dernier, ce changement est rétroactif au 1er novembre 2023.
À la section 2.4 de la Modification 111 (voir l’Infolettre 127), un nouveau code d’intubation a été créé. Il s’agit du code 00518. Le libellé se lit comme suit : « intubation endotrachéale toutes méthodes (PG_23) (PG_28) ». Chose importante à noter : ce code est facturable dans les unités d’hospitalisation et en salle d’urgence. Il n’est pas facturable dans les unités de soins intensifs, pédiatriques ou néonatales. Cette restriction est liée au lieu de dispensation, pas au type de professionnel. Nous espérons faire tomber cette limitation (injustifiée à notre avis) dans un avenir rapproché, mais pour le moment, elle demeure en vigueur.
Nous avons appris récemment que le différend entre les médecins spécialistes et la RAMQ est résolu (voir Le Point, édition du 29 août 2024). Voici ce que la communication de la FMSQ précise : « le contact physique avec le patient — ou un toucher de patient — n’est pas une exigence pour la facturation d’une visite principale ou d’une visite en médecine d’urgence ». Il revient donc à vous de déterminer si l’examen physique de votre patient est nécessaire dans le cadre de votre visite.
Nous avons annoncé lors du dernier congrès la diffusion d’un nouvel outil de facturation. L’outil est terminé, mais la section « membre » du nouveau site internet est toujours en chantier. Le tout devrait être prêt plus tard cet automne. Nous vous en tiendrons bien sûr informés.
Surveillez bien la publication de la Modification 114 via les infolettres de la RAMQ : celle-ci devrait comporter certains changements qui concernent la pédiatrie. Parmi ceux-ci :
• L’ADOS et l’ADI-R devraient être accessibles même en dehors du programme Agir Tôt;
• L’exclusion en lien avec l’utilisation du code 15543 pour les autres médecins qui voient le même patient le même jour devrait être retirée;
• Le tarif psychosocial en hospitalisation devrait être facturable par tranche de 15 minutes;
• L’addendum 11 du Manuel des services de laboratoire en établissement comportant la tarification des épreuves de fonction respiratoire devrait devenir accessible aux pédiatres et;
• La visite pour patient sous chimiothérapie, greffé ou immunosupprimé primaire ou secondaire devrait devenir facturable en cabinet.
Pour que ce soit bien clair : ces changements ne sont pas encore officiels, il n’y a pas de date de rétroactivité annoncée, et il n’est donc pas possible pour le moment de les facturer. Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d’information sur la potentielle rétroactivité de certains de ces codes.
Sur ce, merci à tous ceux qui nous écrivent pour nous poser des questions ou pour souligner des zones d’ombre qui concernent notre facturation. Ceci nous permet de progresser dans l’évolution de nos codes de facturation et de préciser nos demandes. N’hésitez pas à communiquer avec nous! C’est grâce à votre engagement que nous continuerons à avancer.
Nous espérons que la période estivale a été douce et reposante pour chacun d’entre vous. Votre comité de DPC s’est, quant à lui, déjà remis au travail afin de vous préparer des activités à la hauteur de vos attentes.
Dans le but de consolider vos connaissances, vous serez invités d’ici quelques jours à reprendre le même exercice effectué lors du mini-symposium de section 3 (évaluation de la pratique) sur la médecine néonatale tenu dans le cadre du congrès 2024. Que vous ayez participé ou non à cet exercice en avril, cette activité vous permettra d’acquérir 1,50 h de formation pour des crédits de section 3 en plus de parfaire vos connaissances. Peut-être serez-vous également incités à relire sur certains sujets que vous avez oubliés. De notre côté, nous pourrons en extraire des statistiques qui nous permettront d’améliorer la qualité des formations scientifiques que nous vous offrons.
Vous recevrez également une étude d’impact en lien avec le congrès 2024 afin d’évaluer si vous avez apporté un ou des changements à votre pratique professionnelle à la suite de la tenue de notre activité. Nous vous invitons donc à participer en grand nombre à ces activités post congrès!
Le prochain congrès de l’APQ se tiendra dans un format hybride soit en présentiel au Château Laurier de Québec et en mode virtuel, les 1er et 2 mai 2025. En raison des frais techniques importants liés à la rediffusion, seulement deux ateliers seront diffusés en ligne. Les participants en mode virtuel ne pourront donc pas choisir les ateliers auxquels ils participeront. Votre comité DPC se réunira sous peu afin d’élaborer le contenu de cette édition 2025. Il est encore temps de nous faire parvenir vos suggestions de sujets et de conférenciers en suivant ce lien : https://www.pediatres.ca/membres/suggestions-en-dpc/.
Nous vous invitons à vous inscrire aux JFI 2024 qui auront lieu au Palais des congrès de Montréal les 15-16 novembre 2024.Deux séances d’intérêt pédiatrique seront présentées : Prendre soin des patients qui ont un trouble du spectre de l’autisme et Pandémie : des médecins préparés. Ce sera une excellente occasion de parfaire vos connaissances sur divers sujets. Réservez vos journées, de plus amples informations suivront lorsqu’elles seront disponibles. Découvrez le programme en cliquant sur le lien suivant et inscrivez-vous dès maintenant : https://dashboard.pairconnex.app/ticketing/order/daa99022-221a-49bc-b81e-724acc48e8ce.
Retrouvez notre nouveau questionnaire thématique ayant pour titre Fièvre chez les nouveau-nés disponible sur la plateforme Méduse. Vous pourrez y accéder en passant par le site Internet de la FMSQ (https://www.fmsq.org/fr/). Connectez-vous à Méduse et tapez le mot clé « fièvre49 » dans la barre de recherche pour le trouver. Une fois l’activité terminée, vous pourrez consigner 30 minutes d’activité d’évaluation de la pratique reconnue (section 3). Ne manquez pas cette chance de réviser la prise en charge des nouveau-nés avec fièvre : cela pourrait changer votre pratique significativement!
En réponse à une forte demande, le 23 septembre à midi, nous vous présenterons un webinaire sur la coqueluche avec le Dr Jesse Papenburg. Si ce n'est déjà fait, inscrivez-vous dès maintenant en cliquant sur le lien suivant : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_a1uIDXfpTvSj-bMJ7WegYA.
Voici deux recommandations de présentation que vous pouvez retrouver sur Méduse, la plateforme de formation médicale continue de la FMSQ.
Les infections ORL ainsi que leurs complications sont bien présentes chez notre clientèle pédiatrique. Que ce soit l’abcès périamygdalien, la mastoïdite, l’abcès dentaire ou des présentations cliniques plus rares telles que l’angine de Ludwig, la tumeur de Pott (Pott’s puffy tumor), etc., il est important de pouvoir diagnostiquer ces infections et éliminer leurs complications afin d’avoir une prise en charge et un traitement optimal. La présentation Urgences ORL par la Dre Marie-Constance Lacasse, neuroradiologiste au CUSM, consiste en une révision des infections ORL ainsi que de leurs complications. Durée 45 minutes, Section 2/Catégorie C.
La transition et le transfert des soins aux équipes adultes de notre clientèle avec maladie chronique demeurent un défi. Connaissez-vous la différence entre la transition des soins et le transfert des soins ? Un consensus canadien sur la transition des adolescents et jeunes adultes atteints de maladie inflammatoire intestinale des soins pédiatriques aux soins adultes a été établi. La présentation de la Dre Jessica Breton, gastro-entérologue pédiatrique au CHU St-Justine, Comment assurer une transition harmonieuse enfant adulte en MII? permet de réfléchir et d’établir des procédures afin de faciliter une transition et un transfert harmonieux des soins médicaux après l’âge de 18 ans. Durée 30 minutes, Section1/Catégorie A.
En terminant, je tiens à remercier sincèrement le Dr Rémy Lamontagne, représentant des résidents au sein du comité de DPC lors de l’exercice 2023-2024, pour son engagement, son travail et sa disponibilité. J’en profite également pour souhaiter la bienvenue à la Dre Anne Dumas qui sera la nouvelle représentante des résidents au sein du comité pour l’exercice 2024-2025.
Nous avons hâte de vous retrouver à l’occasion des JFI en novembre 2024. C’est un rendez-vous!
{{division}}
La mission du comité de DPC de l’APQ est d’aider le pédiatre du Québec à maintenir et à améliorer sa compétence dans le champ d’expertise qui lui est propre afin d’offrir à la population québécoise les plus hauts standards en matière de qualité en ce qui a trait à la pratique de la pédiatrie.
L’objectif principal du DPC de l’APQ est d’offrir à ses membres les plus hauts standards en matière de développement professionnel continu tout en suscitant au maximum leur intérêt pour le maintien de leur compétence. Retrouvez l’énoncé de mission complet ainsi que tous les objectifs du comité de DPC sur le site Internet de l’APQ au www.pediatres.ca.
{{division}}
Marcher sur les traces du Dr Marc Lebel, qui rédigeait la chronique sur les activités du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) depuis quinze ans, sera tout un défi!
À titre de rappel, le CIQ relève directement de l’INSPQ et conseille le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec en ce qui a trait aux objectifs des programmes d’immunisation, aux stratégies à implanter, aux produits immunisants à utiliser et aux normes de pratique à appliquer, incluant le Protocole d’immunisation du Québec (PIQ). Dans cette chronique, je tâcherai de résumer les nouveautés du domaine de la vaccination en ciblant celles qui sont pertinentes à la pratique pédiatrique québécoise. C’est un privilège (et un grand plaisir !) pour moi de participer aux activités du CIQ et j’espère partager avec vous mon enthousiasme pour ces travaux.
Pour ce premier bulletin, faisons une petite mise à jour concernant trois dossiers présentés par le Dr Lebel dans les derniers numéros.
Jusqu’à l’hiver 2023-2024, une immunoprophylaxie mensuelle avec le palivizumab (Synagis®, AstraZeneca) était offerte durant la saison du VRS aux nourrissons et jeunes enfants les plus à risque de développer une infection grave. Rappelons cependant qu’environ 80 % des hospitalisations dues au VRS chez les nourrissons au Canada ne sont pas associées à un facteur de risque connu et qu’aucun agent immunisant n’était jusqu’à présent disponible pour protéger les bébés à terme et en bonne santé au cours de leurs premiers mois de vie.
Ce n’est toutefois plus le cas depuis l’approbation par Santé Canada en avril 2023 du nirsévimab (BeyfortusTM, Sanofi Pasteur – AstraZeneca), un anticorps monoclonal ne nécessitant qu’une seule injection intramusculaire par saison. À la suite d’une évaluation favorable du produit par l’Institut national d’excellence et santé et en services sociaux (INESSS), le MSSS mettra sur pied dès l’automne 2024 un programme d’immunoprophylaxie avec le nirsévimab. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les nourrissons du Québec et leurs familles, puisque l’efficacité du nirsévimab à prévenir les hospitalisations causées par le VRS était d’environ 80 % dans les études cliniques et de 83 % et 90 % dans des études effectuées sur le terrain en 2023-2024 en France et en Espagne, respectivement.
Par ailleurs, un vaccin à administrer durant la grossesse (RSVpreF; Pfizer) pour prévenir les infections graves par le VRS chez les nourrissons a été autorisé au Canada en janvier 2024. Le CIQ a émis en mai 2024 un avis sur son utilisation, incluant une modélisation économique. Dans les études cliniques, le RSVpreF avait une efficacité vaccinale d’environ 50-60 % contre les consultations et les hospitalisations dues au VRS durant les six premiers mois de vie. En ce qui concerne son innocuité, l’avis du CIQ mentionne que “[le] vaccin RSVpreF a été approuvé par Santé Canada pour une administration entre 32 et 36 semaines de gestation, afin de mitiger un signal possible et non confirmé d’augmentation du risque de prématurité identifié dans les études de phase 3. Aucun risque de prématurité associé à l’utilisation de ce vaccin n’a été mis en évidence dans les pays à revenu élevé comme le Canada.”. D’ailleurs, dans une étude de cohorte réalisée durant le programme de vaccination RSVpreF aux États-Unis en 2023-2024 et comportant 2973 accouchements, aucune augmentation du risque de naissance prématurée n’a été notée à la suite de la vaccination en grossesse.
Après l’analyse des données probantes, le CIQ a conclu que le nirsévimab « offre vraisemblablement une protection plus élevée et de plus longue durée que le RSVpreF ». Ainsi, le comité n’aurait recommandé un programme public de vaccination saisonnière des personnes enceintes avec le RSVpreF que si « le nirsévimab [n’était] pas disponible en 2024-2025 ou qu’il [n’était] recommandé qu’aux nourrissons à haut risque d’infection grave au VRS ».
L’approche populationnelle au Québec pour prévenir le VRS chez les nourrissons sera donc la prophylaxie avec le nirsévimab. Le nirsévimab a été intégré au PIQ et sera administré aux nouveau-nés et aux nourrissons qui satisferont aux critères suivants :
Des doses de nirsévimab commenceront à arriver au Québec en septembre/octobre et dès le début novembre les quantités devraient être suffisantes pour l’administrer à tous les bébés éligibles. Le RSVpreF sera disponible pour les personnes enceintes qui le désirent, mais le produit ne sera pas couvert par un programme public.
Depuis 2022, d’importants foyers d’éclosion de rougeole sont survenus dans plusieurs pays européens et aux États-Unis. En 2024, le Canada a lui aussi enregistré une recrudescence de la rougeole avec 81 cas, dont 1 décès pédiatrique. Au Québec, 51 cas ont été déclarés lors de cette éclosion qui s’est terminée le 5 juin 2024. Quelques cas sporadiques ont été rapportés depuis.
Selon le calendrier régulier de vaccination québécois, la première dose de vaccin contre la rougeole est administrée à 12 mois et la deuxième à 18 mois. Dans le contexte de l’éclosion, le CIQ a émis un avis sur la possibilité de devancer la 1re ou la 2e dose de vaccin. Des données du Québec lors de l’éclosion de 2011 ainsi qu’une méta-analyse démontrent que la protection conférée par une ou plusieurs doses de vaccin contre la rougeole dépend de l’âge à la réception de la première dose. En effet, l’efficacité́ à long terme de deux doses de vaccin serait inférieure lorsque la dose initiale est donnée avant l’âge de 12 mois. Ainsi, bien que la couverture vaccinale à deux doses soit essentielle pour interrompre la transmission de la rougeole, le maintien d’un âge plus avancé au moment de l’initiation de la vaccination (i.e. 12 mois ou plus) semble nécessaire pour conserver un niveau élevé d’immunité populationnelle. « Pour ces raisons, le CIQ ne recommande pas le devancement de la première dose de vaccin lors d’une éclosion régionale ou provinciale de rougeole. Il n’existe aucune donnée scientifique permettant d’identifier un seuil épidémiologique au-delà duquel une telle intervention pourrait être recommandée. »
Pour ce qui est de la deuxième dose, il convient de souligner que l’intervalle de temps recommandé entre les deux doses de vaccin varie grandement d’une juridiction à l’autre, mondialement. Le CIQ « ne recommande pas le devancement de la deuxième dose de vaccin dans le calendrier de vaccination du Québec. Il n’existe aucune donnée démontrant l’efficacité́ d’une telle intervention, ni de seuil épidémiologique à partir duquel elle pourrait être recommandée. Le devancement de la deuxième dose devrait se limiter à des cas d’exception, comme la prophylaxie post-exposition à la suite d’un contact direct avec un cas de rougeole. »
Notons aussi que l’INESSS a élaboré des outils sur le repérage et le diagnostic de la rougeole, publiés en juin 2024.
La vaccination, comme les stratégies de surveillance et de dépistage, est une mesure essentielle pour la prévention des cancers associés aux VPH. Jusqu’à récemment, deux doses de vaccin VPH étaient administrées aux préadolescents et adolescents québécois. Toutefois, en 2022, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une recommandation ouvrant la porte à un calendrier de vaccination VPH comportant une seule dose chez les personnes de 9 à 20 ans. Depuis, plusieurs pays ont adopté un tel programme.
Le CIQ a évalué la pertinence et l’efficacité d’un programme à dose unique de vaccin VPH chez les préadolescents et adolescents. Des études observationnelles ainsi qu’un essai clinique randomisé indiquent que l’efficacité vaccinale d’une seule dose de vaccin administrée avant 21 ans est très élevée (>95 %) et comparable à un programme à deux doses. Le comité note que « [même] si les niveaux d’anticorps induits par une dose unique sont significativement inférieurs à ceux observés après l’administration de deux ou de trois doses, l’avidité (qualité) des anticorps ainsi que leur efficacité à prévenir les infections persistantes associées aux types vaccinaux sont comparables, durant 11 ans au moins après la vaccination. » De surcroît, la bonne couverture vaccinale au Québec (~85 %) confère une importante immunité de groupe. La modélisation mathématique démontre également que la vaccination avec une seule dose permettrait de prévenir un nombre similaire de cancers que le programme à deux doses.
Donc, le CIQ recommande:
À la suite de ces recommandations, le calendrier de vaccination contre les VPH a été mis à jour au PIQ.
De plus, « [le] CIQ réitère que pour obtenir les gains maximaux, la vaccination contre les VPH devrait être administrée avant le début de l’activité sexuelle, soit durant la préadolescence ou la jeune adolescence. »
Bonjour à tous!
Espérant que vous ayez tous su profiter quelque peu de l’été, voici le moment de la rentrée à la Société canadienne de pédiatrie!
Voici une sélection de documents de principes et de points de pratique publiés récemment et fortement susceptibles de vous intéresser et influencer votre pratique:
LIGNES DIRECTRICES : DOCUMENT DE PRINCIPES ET POINTS DE PRATIQUE
L’évaluation médicale en cas de soupçons de trauma crânien causé par la maltraitance des enfants
Affichage : le 18 juillet 2024
L’allergie aux protéines du lait de vache chez les nourrissons et les enfants
Affichage : le 25 juin 2024
Un guide pour la prise en charge communautaire des troubles des conduites alimentaires en pédiatrie
Affichage : le 6 juin 2024
À vos calendriers! Planifiez dès maintenant de rejoindre vos collègues au congrès annuel qui se tiendra du 29 au 31 mai 2025 à Québec!
Centre des congrès de Québec
Hôtel Hilton Québec
Ville de Québec, Québec
Soumettez vos propositions de séminaires et d’ateliers avant le 15 septembre. L'appel à propositions(séminaires et ateliers) est maintenant ouvert!
L'appel à communications (affiches) sera lancé quant à lui en septembre 2024.
Entre-temps, la SCP vous propose plusieurs activités de formation fort intéressantes et pertinentes cet automne, dont:
Congrès canadien sur la santé mentale des enfants et des adolescents
Du 1er au 3 novembre 2024
Marriott Downtown CF Toronto
Toronto, ON
Sans oublier les séances scientifiques nationales.
La SCP, comme chef de file en matière d’information fondée sur les données probantes, prend régulièrement position sur divers enjeux en lien avec la santé et le bien-être de nos enfants. Vous retrouverez ici les plus récentes prises de position, dont « Le programme de régularisation et la santé des enfants et des jeunes (en anglais)».
Devenez membre, rejoignez plus de 4000 professionnels de la santé pédiatrique, et participez à la défense des intérêts des enfants, aux programmes de formation et réseautez avec vos collègues et experts de vos domaines d’activité!
Les textes qui datent d'avant septembre 2024 sont disponibles dans les archives de la Fontanelle.
Consulter les archives